Édition 8 - Automne 2023
 
 
    Womens world
    Jacynthe Comeau

     

    CAPTURER LA BEAUTÉ DU MONDE
    Par Diane Laberge


    Jacynthe Comeau voit la beauté partout. Tout ce qui raconte une histoire la captive. Le bois usé d’une fenêtre, l’oiseau sur son fil, le détail d’un vase, le jeu d’ombres et de lumière sur le nénufar au petit matin. Dans son atelier de Bolton-Est, l’artiste peintre s’applique à ouvrir l’œil pour transmettre un peu de cette beauté au reste du monde.

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    Mon parcours de vie

    Nathalie Sanche
      Sculptrice de frissons et de bien-être
        Par Gilles Fisette
       Une sculpture en briques de forme triangulaire, à la station de métro Saint-Henri à Montréal,
       a tracé le destin de Nathalie Sanche.
       «J'étais encore un enfant quand j'ai vu cette sculpture pour la première fois. J'ai été fascinée.
       J'ai ressenti une émotion telle que je me suis dit qu'un jour, je serai une sculptrice»,...

      
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    Paul

    Amélie Lemay-Choquette

     Quand s’entrelacent peinture et danse
       par Guy Ouellet


      Certains affirment qu’Amélie Lemay-Choquette est une peintre qui danse,
      tandis que d’autres avancent qu’elle serait plutôt une danseuse qui peint.
      Qu’en est-il au juste ?
      Art Magazine s’est invité chez l’artiste pour tenter d’élucider ce mystère.

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    Arts Sutton espace


    artssutton
    LE TERRITOIRE EN TÊTE
    Par Diane Laberge


    Bien ancré dans sa communauté, Arts Sutton souhaite enrichir la réflexion sur notre rapport à l’espace, à la société et à l’occupation du territoire. Pour y arriver, l’organisme offre une vitrine aux artistes visuels en art actuel et contemporain, en plus de favoriser l’émergence de nouveaux talents.

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Édition 7 - Été 2023


    Ada Blackjack 2020
    Adèle Blais

    L’artiste archéologue de la mémoire

    Par Guy Ouellet


    Plusieurs affirment qu’Adèle Blais est une archéologue doublée d’une historienne. Ils ont bien raison puisque comme l’archéologue, la peintre-collagiste travaille au sol, les genoux posés au milieu de ses outils : des tubes de peinture, des pinceaux, des retailles de papier et des pots de colle. 

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    oeuvre de la collection Les Etheres
    Marie-France Bourbeau

     Femmes des bois

    Par Diane Laberge


    Sculpteure et céramiste, Marie-France Bourbeau a le pouvoir d’insuffler une seconde vie à ce qui s’est éteint. Dans son atelier de West Brome, on peut sentir le feu qui anime cette artiste singulière qui puise son inspiration au cœur de ses forêts habitées.

    Marie-France Bourbeau a fait le choix de vivre entourée de nature. « J’ai toujours aimé le côté mystérieux de la forêt. Très jeune, je l’imaginais vivante, remplie de créatures magiques. » Depuis 15 ans, la forêt inspire son art. « C’est mon amie précieuse, celle qui m’a aidée à me tenir debout », affirme l’artiste pour qui la perte d’êtres aimés a agi comme moteur dans son processus de création et de libération.

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    Reveries
    Sylvie Cadorette

    Par Guy Ouellet


    « Relier, toujours relier…  c’est que je n’avais pour méthode que d’essayer de saisir les liaisons mouvantes. » Edgar Morin

    Lorsqu’on admire les œuvres de Sylvie Cadorette, c’est immédiatement l’équilibre des composantes qui charme la pupille. L’observateur se dit que pareille harmonie a dû être murement réfléchie par l’artiste. Or, l’observateur, si fin se croit-il, ne saurait mieux se tromper!

    En effet, l’artiste n’a aucune intention au moment d’entreprendre une toile.

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    Pensees lointaines
    Le pastel dans le coeur des amateurs et des collectionneurs d'art

     Par Michel Raymond, pastelliste


    Mes pastels que j’expose suscitent souvent de l’étonnement et certaines questions.

    En effet, l’œuvre au pastel qui présente un rendu soigné au même titre qu’une huile surprend bien des gens. Pourtant, déjà au XVIIIe siècle, le pastel connaît un âge d’or avec des portraits « aboutis » de la monarchie avec des artistes tels que Maurice Quentin de La Tour.


    La Révolution française (1789) condamnera également ces pastellistes associés au pouvoir et il faudra attendre la venue des impressionnistes pour que le pastel reprenne ses lettres de noblesse avec, notamment, Edgar Degas et Berthe Morisot. Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté (1869-1937) nous le fera connaître.

     

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    centre culturel ylb 7 Jean Michel Naud Photographe
    Le Centre culturel Yvonne L. Bombardier

    La fabrique d'étincelles

    par Gilles Fisette


    Le Centre culturel Yvonne L. Bombardier est un espace d'échange, un lieu de rassemblement inspirant, un stimulateur de créativité, un déclencheur d'étincelles.

    C'est en ces termes que sa directrice, Karine Corbeil, décrit cet outil de développement social et culturel dont la Fondation J.A. Bombardier a doté la ville de Valcourt, en 1972.

    Nommé en l'honneur de l'épouse de l'inventeur de la motoneige, le centre permet la tenue chaque année de plus d'une cinquantaine, voire d'une soixantaine d'activités consacrées à la diffusion des arts visuels.

    Cela se fait d'abord par la tenue d'expositions. Trois plages d'expositions sont ainsi offertes aux artistes du Québec durant l'année.

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Pauline Boudreau

... dans la cour des grands.


Par Gilles Fisette

 

Nostalgie entree

 

 Anglais

 

Au bout du rang 1

 

 

Hiver au Vermont

 

 

Huile1

Pauline Boudreau fait partie d'une espèce rare.
On pourrait même dire d'une espèce en voie de disparition.
Elle est une peintre de plein air. Elle déploie son chevalet en pleine nature, comme le faisaient les pré-impressionnistes et les impressionnistes au siècle dernier.
Et comme le pratiquent encore ceux qui préfèrent peindre "sur le motif", devant le sujet, le plus souvent qu'autrement en rase campagne ou près d'un cours d'eau.

 

Pauline nature

Pauline Boudreau
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« Je peux rester plusieurs heures sur place. Je pars le matin avec toutes mes affaires et mon lunch. Un copain, Stuart Main (il a fêté ses 86 ans) se joint souvent à moi. Quand j'ai déniché un endroit qui me parle, je m'installe et je peins... Hier, j'étais sur les berges du Keybrook (le Ruisseau à la Clé) avec Chantal Julien,une autre adepte de plein air avec laquelle nous participons à des festivals à l’extéreur du Québec. Le temps était changeant. Je peux dire que je me suis battu avec les couleurs pour arriver à rendre ce que je voulais faire. »

 

Pourquoi ne pas travailler dans le confort de votre atelier?
    « L’hiver, quand il fait trop froid, je n’ai pas le choix. Je travaille au chaud. Mais, après deux ou trois semaines, on dirait que je ne sais plus peindre. Je ne suis pas dans mon élément. Je dois sortir. » Pauline Boudreau est née dans la campagne de Sawyerville, en Estrie, où ses parents exploitaient une ferme laitière. Elle est l'aînée d'une famille de huit enfants. Travailleuse sociale de formation, elle a commencé à peindre à vingt ans mais elle se consacre entièrement à son art depuis 35 ans. Derrière elle, plusieurs oeuvres ont trouvé preneur. Si, au début, elle ne peignait qu'à l'aquarelle, quelques années plus tard elle a ajouté à sa palette de peintre, le médium à l'huile.

« Un jour, j'ai visité une exposition de Jean-Paul Ladouceur, un très grand aquarelliste. Il a été le président-fondateur de la Société canadienne de l'aquarelle. Quand j'ai vu ses toiles, j'ai capoté. Plus tard, j'ai appris qu'il donnait un atelier à Piedmont. Je me suis inscrite. C'était un dieu pour moi. J'ai été douze ans sans le revoir mais les quatre dernières années de sa vie (il est décédé en 1992), de septembre à mai, je descendais à Vimont pour travailler avec lui, pour apprendre... Dans la vie, il faut oser. J'étais un ti-cul mais il m'a accepté. »

« J'ai vraiment appris à la dure. J'ai appris à bûcher... Les gens de Sherbrooke, à qui je disais que je travaillais avec Jean-Paul Ladouceur, étaient étonnés car, notaient-ils, il ne faisait jamais de bons commentaires. Moi, je rétorquais que je n'étais pas là pour les beaux commentaires. J'étais là pour apprendre. »

 

Vous avez travaillé avec d'autres peintres?
« J'ai vraiment été chanceuse. Partout, les artistes professionnels m'ont adoptée. J'ai appris tellement avec des confrères et des consoeurs, ce n'est pas croyable. Ils n'avaient pas peur de faire des remarques sur mon travail. Ce n'est pas tous les artistes qui acceptent d'aider. J'ai été choyée. »

« J'ai pu côtoyer les plus grands artistes américains parce que j'étais acceptée dans cette gang-là, notamment les peintres de l'école de Cap Ann et de Boston. Je ne prenais pas de place. Et ils devaient avoir pitié de moi... J'étais avec des artistes comme Don Stone ou Charles Movalli, par exemple. »

 

Pauline Boudreau peint beaucoup de paysages de printemps, quand la neige laisse percer la végétation, par plaques, ou des scènes d'automne, quand la féérie des couleurs s'éteint et que les feuilles brunissent. Pourquoi?

« Je ne suis pas une coloriste. Je ne peins pas de fleurs. Je ne peins pas non plus pour que ma toile soit au goût du jour. Je ne suis pas à la mode. Je suis un dinosaure. »

Et la relève?
« Des jeunes peintres en plein air, il y en a aux États-Unis. Ici, c'est plus rare. Bientôt, je devrai en dénicher un si je veux que quelqu'un vienne pousser ma chaise roulante quand, plus vieille,
je voudrai encore aller peindre dans la nature. »

 

Voyez le portfolio de Pauline Boudreau  publication 

huile 2

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